Membre des groupes Headwar, Badaboum, du duo Les Morts Vont Bien et autres formations improbables, Carine fabrique aussi en solo un projet en forme de trash pop musette sous le nom de Krinator.
Projet qui pourrait être le fruit d’une enfant enfermée avec pour seul compagnie, un synthétiseur, des choco B.N, un magnétoscope alimenté de cassettes d’épouvante et de dessins-animés.
Les interminables mercredis après-midi à improviser les bandes son de Mickey & les Griffes de la Nuit n’ont pas été vaines… Sur les accords allègres d’un synthétiseur, de pédales d’effet, d’un lecteur K7 et d’instruments-jouets chinés, elle chante en italien, japonais, anglais et allemand niveau CM1 des histoires de déceptions, d’amour cannibale et de jeune fille atrophiée.
Neuf tubes stéréo, c’est comme des tessons de bouteille qui éclatent au milieu de la musique de manèges, un son qui fait danser les canards et les punks en prenant soin de faire fuir le reste du bal.

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© Julia Pomodoro