Un synthé qui fout les glandes, une guitare errant dans les limbes réverbérées, un beat glauque comme un dimanche de novembre sur un parking d’hypermarché et des mots durs gueulés la bave aux lèvres, c’est la recette OI BOYS, et elle se mange froide comme la rancune. Duo sur disque et quatuor en live, ils chantent la rage et la désillusion made in la diagonale du vide, avec toute la hargne et l’amertume de ce que les musiques punks et cold françaises ont fait de meilleur. On pense à Noir Boy George, aux Bérus, Trisomie 21… C’est beau et c’est punk en même temps, naïf et dur dans la même phrase, on ne sait pas si on doit danser ou chialer, foutre sur la gueule de son voisin de concert ou sangloter dans ses bras.
Tout ça, c’est à la Ferme Électrique, alors viens, OI BOYS t’attends !

A synth that scares the shit out of you, a guitar wandering in the reverberated limbo, a gloomy beat like a Sunday in November in a hypermarket parking lot and hard words shouted with drooling lips, this is the OI BOYS recipe, and it is eaten cold just like resentment. Duo on record and quartet in live, they sing the rage and disillusionment made in the Empty Diagonal with all the bitterness of what the French punk and cold music have done best. We think of Noir Boy George, the Bérus, Trisomie 21… It’s beautiful and punk at the same time, naive and hard in the same sentence, we don’t know if we should dance or cry, smash our concert neighbor’s face or sob in their arms…
You can find all of this is at La Ferme Électrique, so come on, OI BOYS is waiting for you!

© Pooney Ghana